Fanny Saulay, cofondatrice de la galerie d'art parisienne Wilo & Grove est une incontournable en matière d'art et de décoration. Passionnée d'art depuis toujours (spécialiste art moderne et impressionniste), c'est dans le 2ième arrondissement, qu'elle a installé, avec sa cofondatrice, Olivia de Fayet sa galerie d'art nouvelle génération. Elle y propose une belle sélection d'œuvres d'art colorées et de décoration éclectiques, à la fois modernes et abordables. La cinquantaine d'artistes exposés sont des contemporains aux cultures et origines différentes. Sa galerie est une belle découverte pour des connaisseurs mais aussi pour la nouvelle génération d'acheteurs. L'univers de Fanny et de sa galerie est chaleureux, joyeux et ultra accueillant. Découvrez-le ici. Découvrez aussi le pouvoir magique de l'art prôné par Fanny et Olivia.☀️
Fanny nous livre aujourd'hui ses rituels good mood et vitaminés du matin.
Coucou Fanny! Pourrais-tu te présenter en quelques mots?
Je suis Fanny, la cofondatrice, avec mon associée Olivia (de Fayet), de la galerie d'art nouvelle génération Wilo and Grove, créée en 2017, dans le 2ième arrondissement de Paris. C'est une galerie d'art accessible qui représente plus de 50 artistes contemporains, avec des œuvres entre 50 et 5000 euros. J'ai travaillé chez Christie's pendant 10 ans. Ensuite, mon idée en ouvrant cette galerie était de passer à une nouvelle clientèle, travailler avec des artistes vivants et mettre leurs œuvres en lumière. Il y a beaucoup de gens qui ne sont pas forcément très à l'aise avec le marché ou les galeries d'art. Ils s'intéressent pourtant à la création mais ne savent pas très bien comment l'aborder. On essaie d'accompagner ces néo ou futurs collectionneurs pour leur faire découvrir le travail d'artistes émergeants et inspirants. L'idée est de faire découvrir la joie de vivre avec ceux-ci au quotidien.
Quels bons conseils et rituels du matin peux-tu donner pour affronter ta journée positivement?
Je ne suis pas du tout du matin. Pour moi, c'est un cauchemar le matin (rires). Je n'ai pas d'enfants. Du coup, je me lève le plus tard possible. J'essaie d'avoir le moins de choses à faire et d'être efficace le matin avant de partir. Mon rituel pour commencer ma journée: je fais un gros câlin à mon chien, un Golden Retriever. il est source de douceur et d'énergie. En général, je pars le plus vite possible de chez moi. Et en arrivant à la galerie je prends un très grand café au lait, sans lequel je ne peux pas survivre le reste de ma journée (sourires). Me mettre un peu dans ma bulle, écouter de la musique avec mes airpods dans le métro avant d'arriver à la galerie, sont indispensables aussi. Avant, je venais en voiture et j'y créais une bulle. Mais ce n'est pas très green. Donc c'est terminé la voiture! (rires)
Quelle personne t'inspire au quotidien?
Je suis assez inspirée par mon mari (le collectionneur d'art Thomas Seydoux). Ce n'est peut-être pas très tendance de dire ça (sourires). Je pense qu'on a vraiment une passion commune pour l'art. Il travaille aussi dans le marché de l'art, mais dans une autre extrême. C'est vrai qu'au quotidien c'est vraiment un intérêt commun qu'on partage. Je trouve que justement quand on est entrepreneur, le travail prend beaucoup de place. J'ai de la chance d'avoir mon mari entrepreneur et cela l'intéresse aussi d'écouter mes problèmes d'entrepreneurs sur la galerie, sur tout ce qui constitue mon quotidien. Je pense que ça c'est un moteur et cela permet de confronter mes idées. Effectivement, cela réduit encore plus les limites entre le pro et le perso. Mais je trouve que c'est une chance, en tout cas, dans mon cas. On travaillait ensemble avant chez Christie's. Ensuite, nous sommes partis chacun de notre côté fonder notre business. Nous sommes tous les deux indépendants. Du coup, nous partageons beaucoup nos sujets professionnels. Nous avons tous les deux un métier passion, dans l'art. Ce sont vraiment des choses qui nous animent profondément. Dès lors, cela tend aussi sur toutes nos activités, nos loisirs, nos voyages. Tout est un peu autour de l'art, des expos, des artistes. Je trouve que c'est génial de partager cela au quotidien.
Ta petite pierre à l'édifice que tu as mis en place? Une cause inspirante pour embellir le monde?
Dans notre quotidien, je trouve que c'est vraiment important de travailler avec des artistes contemporains. Ce sont des personnes qui aujourd'hui, souvent, ont du mal à faire connaître leur travail. En fait, on a l'impression avec les réseaux sociaux et internet c'est beaucoup plus facile de faire connaître son travail. Mais en fait, il y a une telle profusion de propositions sur la toile. Tout le monde peut mettre en avant son travail. Donc, justement, pour sortir un peu du lot, c'est assez difficile. C'est vrai que c'est une certaine fierté de se dire que, aujourd'hui, grâce à ce que l'on fait à la galerie, on arrive à faire connaître et vivre des artistes. On a créé une communauté d'une cinquantaine d'artistes qui continuent grâce à cela à créer et à vivre. C'est assez gratifiant (sourires). Ensuite, dans mon quotidien, j'essaie aussi, du côté perso, à activer des petites actions sur différents sujets. J'essaie, à mon échelle, comme sur le plan écologique, d'aider si je peux. C'est plutôt des petites choses que j'essaie de mettre en place chaque jour. Un peu comme le colibri (sourires).
Une chanson good mood pour bien commencer ta journée ?
Il y en a plein! Mais en ce moment, c'est la chanson brésilienne qui s'appelle: 'A Gira' de Trio Ternura, que j'aime écouter! Je ne parle pas du tout portugais. Mais par contre, je parle un peu italien et je peux chanter des chansons en italien. Il y en a plein aussi des sympas! (rires)
Une livre inspirant?
Je peux te citer deux auteurs et deux livres que j'ai lus récemment. Ils sont vraiment deux opposés et n'ont rien à voir l'un avec l'autre. En premier, ce sont les livres écrits par Mike Horn, c'est un aventurier. Il fait des expéditions. Il est dans le dépassement de soi. Ce n'est pas de la grande littérature. Mais ce n'est pas vraiment cela qui est intéressant dans le bouquin. C'est ce qu'il raconte, comme ses aventures dans l'Everest. Je trouve cela fascinant la capacité à se dépasser. Souvent, quand j'ai des problèmes, quand il pleut, il vente, je me dis qu'il y a des gens qui arrivent à monter 8000 mètres et à survivre à moins quarante (sourires). Donc, cela remet un peu les choses en perspectives. Il est hyper inspirant ce Mike Horn. Ensuite, le deuxième livre: Le Deuxième sexe de Simone de Beauvoir. Donc, là on passe vraiment sur autre chose. C'est super intéressant. C'est assez dur à lire. Mais cela met aussi en perspective d'une toute autre façon que Mike Horn plein de sujets. Cela nous montre qu'il y a encore encore plein de choses à faire au niveau des droits des femmes. Il y a aussi un travail sur soi en tant que femme à faire aussi. Donc, je vous invite à lire les deux auteurs! (rires)
(Découvrez également les livres que Fanny a co-écrits avec Olivia de Fayet).
Quel est ton mantra motivant pour t'aider à avancer les jours de baisse de moral, de doutes et même pour accomplir ses rêves?
'Le mieux est l'ennemi du bien'.
La destination solaire pour recharger tes batteries?
Je vais beaucoup en Italie, en Toscane. C'est plutôt dans la campagne. C'est vraiment un endroit qui est magnifique, avec la nature, les vieilles maisons, la bonne nourriture, le bon vin, les copains. Donc, voilà, ça c'est ma perspective! Le soleil! (sourires)
Merci Fanny!